Delphine Rossetti
Cuisinière CFC
Le plaisir de faire plaisir. De voir le sourire des gens qui ont passé un bon repas, c’est ça qui me rend heureuse.
Points forts préférés
Ces atouts préférés m'aident dans mon travail
La créativité désigne le pouvoir d’invention et d’imagination. Elle ne relève pas uniquement des domaines de l’art. Une personne peut se montrer créative dans des domaines très différents, par exemple lorsqu’il s’agit d’aménager une chambre ou de s’habiller de façon assortie.
On qualifie de consciencieuse une personne qui agit avec beaucoup de soin, de précision et de détermination. Ce qui est particulier, c’est que cette attitude vient d’elle, car cette personne se sent tenue d’agir de la sorte. Son comportement est soumis à des exigences strictes, que lui impose sa conscience et qu’elle cherche à respecter en faisant preuve d’autodiscipline.
Il n’est pas toujours évident de s’en tenir à un objectif qu’on s’est fixé. Le chemin qui y mène peut être difficile, voire ennuyeux, et il arrive que d’autres possibilités prometteuses se présentent en cours de route. Une personne déterminée affronte ces obstacles de manière décidée et continue à poursuivre son objectif, sans jamais le perdre de vue. Elle persévère et poursuit inébranlablement son chemin jusqu’à ce qu’elle atteigne son but.
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Questions
Questions et réponses qui pourraient t'intéresser
- Pourquoi as-tu choisi cette profession ?
Je suis tombée dedans un peu par hasard. C’était durant l’été de ma 3ème année d’école de culture Générale, je ne savais pas quoi faire. Durant les vacances, mes principales occupations étaient de faire des gâteaux pour ma famille. C’est alors que mon père m'a posé la question: « mais pourquoi tu ne ferais pas pâtissière ? » ! Mon grand-père étant cuisinier, c’est alors que j’ai fait un stage dans son restaurant et ça a été comme une révélation. Je suis tombée amoureuse des cuisines.
C’est tout naturellement que j’ai continué à faire des stages et que j’ai commencé un apprentissage après l’obtention de mon diplôme de l’ECG. - Quelles sont les qualités requises pour exercer cette profession ?
Il faut savoir garder son sang-froid, pour commencer. Lorsqu’on se retrouve en plein « coup de feu », que les choses ne se passent pas comme prévu, que l’on renverse une plaque de foie gras (oui, chose vécue ahaha), il faut savoir rebondir tout en gardant son calme.
La créativité est également l’une des qualités principales. La cuisine est un métier qui n’a pas de fin, on apprend tous les jours, et ça, jusqu’à la fin de notre vie. Personne ne peu prétendre avoir fait le tour parce qu’il y a toujours à apprendre. Le partage. Si l’on n’aime pas transmettre et communiquer, ça ne sert à rien de cuisiner. La cuisine est un métier de partage. D’où viennent toutes les recettes que l’on connait aujourd’hui? Ce sont simplement des gens qui se sont transmis de génération en génération des bases et secrets. Moi je n’aime pas les chefs qui refusent de partager leurs secrets. Leurs cuisines s’éteindront avec eux, c’est dommage... - Quel est l’aspect le plus intéressant de ta profession ?
L’infini, sans aucun doute!
Mon grand-père qui était cuisinier, me parlait encore d’herbes, épices, assortiments de saveur, qu’il découvrait encore à 85 ans, après 70 ans de cuisine.
La terre est tellement grande, chaque petit village, chaque foyer, chaque personne ont leurs petits secrets et astuces.
Des saveurs que nous n’avons pas ici. Des mets dont on n'avait jamais entendu parler.
La cuisine est un apprentissage qui dure toute une vie. Celui qu’on voit à l’école pendant 3 ans nous sert de base pour continuer à apprendre. Parce que c’est une fois sorti des livres de cours, à force de voyages, à travailler dans divers restaurants, que le véritable apprentissage commence. Celui des gouts et des saveurs. - Quel aspect est le plus difficile à gérer dans ta profession ?
Le rythme et l’irrégularité. Surtout au niveau de la famille. Le social on l’a, on se crée de nouvelles fréquentations, de nouveaux collègues, une nouvelle famille en quelque sorte qui partage les mêmes rêves, mêmes objectifs et envies que nous.
Mais c’est au niveau de la famille de sang qui est le plus difficile pour moi. C’est bien connu les horaires sont difficiles, travailler le soir, les weekends mais cela devient difficile quand ceux-ci nous éloignent de nos proches. - A qui pourrais-tu recommander cette profession ?
Je la recommande à tous ceux qui sont passionnés. Mais attention, cuisiner et faire des gâteaux à la maison pour sa famille et en faire son métier, ce sont deux choses totalement différentes!
Il faut ressentir cette sensation d’adrénaline quand les premiers bons arrivent. Cette osmose de groupe, cette sorte de danse que font les cuisiniers. Chacun ses pas, comme un ballet de danse. Parfois je m’arrêtais durant le service 10 secondes, pour regarder la cuisine, regarder les autres, et admirer ce spectacle. Je trouve ça si beau.
La cuisine est un métier de passion. Il faut avoir ça dans le sang. Rentrer dans la cuisine, allumer les premiers gaz, aiguiser ses couteaux et nouer son tablier. Si ces petites choses te font vibrer tu es sur la bonne voie. Si au contraire, tu te lèves le matin en te disant « mais qu’est ce que je fais-là » : change de restaurant ou change de métier.
Je suis tombée dedans un peu par hasard. C’était durant l’été de ma 3ème année d’école de culture Générale, je ne savais pas quoi faire. Durant les vacances, mes principales occupations étaient de faire des gâteaux pour ma famille. C’est alors que mon père m'a posé la question: « mais pourquoi tu ne ferais pas pâtissière ? » ! Mon grand-père étant cuisinier, c’est alors que j’ai fait un stage dans son restaurant et ça a été comme une révélation. Je suis tombée amoureuse des cuisines. C’est tout naturellement que j’ai continué à faire des stages et que j’ai commencé un apprentissage après l’obtention de mon diplôme de l’ECG.
Il faut savoir garder son sang-froid, pour commencer. Lorsqu’on se retrouve en plein « coup de feu », que les choses ne se passent pas comme prévu, que l’on renverse une plaque de foie gras (oui, chose vécue ahaha), il faut savoir rebondir tout en gardant son calme. La créativité est également l’une des qualités principales. La cuisine est un métier qui n’a pas de fin, on apprend tous les jours, et ça, jusqu’à la fin de notre vie. Personne ne peu prétendre avoir fait le tour parce qu’il y a toujours à apprendre. Le partage. Si l’on n’aime pas transmettre et communiquer, ça ne sert à rien de cuisiner. La cuisine est un métier de partage. D’où viennent toutes les recettes que l’on connait aujourd’hui? Ce sont simplement des gens qui se sont transmis de génération en génération des bases et secrets. Moi je n’aime pas les chefs qui refusent de partager leurs secrets. Leurs cuisines s’éteindront avec eux, c’est dommage...
L’infini, sans aucun doute! Mon grand-père qui était cuisinier, me parlait encore d’herbes, épices, assortiments de saveur, qu’il découvrait encore à 85 ans, après 70 ans de cuisine. La terre est tellement grande, chaque petit village, chaque foyer, chaque personne ont leurs petits secrets et astuces. Des saveurs que nous n’avons pas ici. Des mets dont on n'avait jamais entendu parler. La cuisine est un apprentissage qui dure toute une vie. Celui qu’on voit à l’école pendant 3 ans nous sert de base pour continuer à apprendre. Parce que c’est une fois sorti des livres de cours, à force de voyages, à travailler dans divers restaurants, que le véritable apprentissage commence. Celui des gouts et des saveurs.
Le rythme et l’irrégularité. Surtout au niveau de la famille. Le social on l’a, on se crée de nouvelles fréquentations, de nouveaux collègues, une nouvelle famille en quelque sorte qui partage les mêmes rêves, mêmes objectifs et envies que nous. Mais c’est au niveau de la famille de sang qui est le plus difficile pour moi. C’est bien connu les horaires sont difficiles, travailler le soir, les weekends mais cela devient difficile quand ceux-ci nous éloignent de nos proches.
Je la recommande à tous ceux qui sont passionnés. Mais attention, cuisiner et faire des gâteaux à la maison pour sa famille et en faire son métier, ce sont deux choses totalement différentes! Il faut ressentir cette sensation d’adrénaline quand les premiers bons arrivent. Cette osmose de groupe, cette sorte de danse que font les cuisiniers. Chacun ses pas, comme un ballet de danse. Parfois je m’arrêtais durant le service 10 secondes, pour regarder la cuisine, regarder les autres, et admirer ce spectacle. Je trouve ça si beau. La cuisine est un métier de passion. Il faut avoir ça dans le sang. Rentrer dans la cuisine, allumer les premiers gaz, aiguiser ses couteaux et nouer son tablier. Si ces petites choses te font vibrer tu es sur la bonne voie. Si au contraire, tu te lèves le matin en te disant « mais qu’est ce que je fais-là » : change de restaurant ou change de métier.
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